Le métis Dwayne Douglas Johnson

Dwayne Douglas Johnson est fils, petit-fils et neveu de catcheurs (son père, son grand-père et ses oncles, Rocky Johnson, Peter Maivia, Afa et Sika catchaient dans les années 60). Il a des origines diverses; son père est afro-canadien, et sa mère est samoaine (des Samoa américaines).
Dwayne Johnson, sublime et attachant colosse metis au regard d’enfant, est peut-être l’une des plus grandes stars mésestimées que nous a envoyé Hollywood à la fin des années 2000. Fils et petit-fils d’une famille de dwayne-douglas-johnson-metiscatcheurs professionnels, il se destine dès son plus jeune âge à une carrière sportive dans le football US. Une blessure l’empêchant de réaliser son rêve, il deviendra comme ses pères l’une des plus grandes stars du catch américain de la fin des années 90 et du début des années 2000. Ce sang mêlé, héritant de sa mère Samoa et de son père afro canadien un physique à la beauté unique, débute sur les rings de la fameuse WWF en 1996 sous le nom de Rocky Malvia (en hommage à son père et son grand-père), un an à peine après avoir obtenu son diplôme en criminologie à l’Université de Miami. Il s’impose rapidement en remportant en 1997 le championnat intercontinental, puis après une blessure l’obligeant à se retirer durant quatre mois, il fait un come-back fracassant sous le nom de The Rock. A star is born.

Il rejoint alors le groupe de catcheurs Nation of Domination, où il ne tarde pas à complètement chambouler son image sympathique des débuts en personnage plus agressif, conquérant, dominateur, parlant volontiers de lui à la troisième personne, insultant ses fans, et allant même jusqu’à renverser le leader de la bande qui l’avait pourtant accueilli. Populaire, adulé et détesté, The Rock fait rapidement parler de lui. Il devient un personnage médiatique haut en couleur, enchaîne les victoires et fait chauffer à blanc toutes les rivalités possibles que sa discipline demande pour entretenir le spectacle – qui comme on sait est un vaste barnum théâtral monté de toutes pièces par les catcheurs, les managers et les fédérations. Fort de cette popularité et de mille trophées, il fait rapidement quelques apparitions en guest star à la télévision : un épisode de la série That 70’s Show, un autre de Star Trek Voyager. Une nouvelle carrière lui tend les bras.

Du catcheur à l’acteur

Tout en continuant ses activités lucratives de superstar du catch jusqu’au milieu des années 2000, The Rock fait une apparition remarqué au cinéma dans Le Retour de la momie (Stephen Sommers, 2001), dont le succès lui permet d’obtenir l’année suivante le rôle principal d’un spin-off foireux, Le Roi Scorpion (Chuck Russel, 2002). Progressivement il va alors abandonner le ring pour les écrans, où il usera beaucoup de son physique mais pas seulement. Si naturellement son passé et sa plastique le poussent vers des rôles sportifs : coach pour délinquants juvéniles dans le médiocre Rédemption (Phil Joanou, 2006), footballeur sympathique pour enfants dans le mésestimé Maxi Papa (Andy Fickman, 2007) ; ou si encore ses muscles et sa stature l’amènent fatalement vers des films d’action dans la lignée pas désagréable et pas déshonorante de Schwarzenegger, avec pour le meilleur Bienvenue dans la jungle (Peter Berg, 2003) et pour le pire Doom (Andzej Bartkowiak, 2005), son rôle en 2006 dans Southland Tales de Richard Kelly nous dévoile un acteur avec un réel potentiel et une présence hors du commun.

Beau, émouvant, étrange, The Rock fait alors place à Dwayne Johnson, un acteur étonnamment subtil. Perdu dans cette fable SF de geek aux tonalités opératico-apocalyptiques, Johnson témoigne ici d’une sensibilité et d’une intelligence de chaque plan. Son visage aux contours si fins et doux, ponctué parfois d’un sourire à la pureté troublante, révèle une fraîcheur inédite devant moins à son seul charisme qu’à la volonté de faire exister son personnage. D’un film à l’autre The Rock disparaît peu à peu. En abandonnant ses titres de gloire et son pseudonyme, le personnage met de côté l’emploi de la troisième personne, il s’adoucit et conquière tranquillement le cœur du public. Dès Bienvenue dans la jungle on avait pressenti aussi ses talents pour la comédie. La scène d’introduction du Peter Berg est à ce titre un véritable paradigme réflexif et de transition pour sa carrière et pour lui-même : un corps de surhomme, de colosse, obligé à employer la force alors qu’il préfère la diplomatie, la parole. Rien d’étonnant donc à le voir au générique de Max la menace (Peter Segal, 2008), la comédie avec Steve Carell adaptée de la série télé éponyme ; ni de Race to Witch Mountain (2009), cocktail de comédie, d’action et de SF de son complice Andy Fickman ; ou encore de Tooth Fairy (Michael Lembeck), où il est forcé de se déguiser en cette fée équivalente américaine de notre petite souris que les enfants attendent après avoir perdu leurs premières dents. Dwayne Johnson où un corps monstrueux et naïf avec une tête de bon génie sorti de la lampe d’Aladin ; un personnage rassurant et étrangement surhumain, un toon aux épaules larges, égaré dans ce monde réel qu’il domine d’un regard candide et parfois bouleversant.

Jérôme Dittmar

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